LE PASHMINA : QUI EST PRINCESSE MOGHOLE ?
Fondée en 2012, Princesse Moghole s'est imposée comme la référence du Pashmina véritable sur internet. La qualité est enfin accessible à tous : d'authentiques pashminas 100% cachemire équitable de l'Himalaya au Ladakh confectionnés à la main en Inde.
Réalisées artisanalement selon la tradition à Srinagar au Kashmir, nos collections déclinent ces châles et écharpes en cachemire d’une finesse, d’une douceur et d'une chaleur exceptionnelles, dont le prestige ne s’est jamais démenti au cours des siècles. Qu’il soit sobrement naturel, paré de subtils reflets chatoyants ou orné de riches broderies réalisées à la main, vous allez nouer un lien unique avec votre pashmina.
Spécialistes de référence du pashmina authentique, nous sommes fiers de vous présenter la collection la plus complète en Europe de ce cachemire éthique et rarissime !
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QU'EST CE QUE LE PASHMINA ?
Récolté en haute altitude, le pashmina est la variété la plus noble du cachemire, le plus ancien et le plus luxueux. Il est issu du duvet d'hiver de la chèvre Changra, là où il est le plus fin et le plus doux : au niveau du cou et du ventre. Ce duvet de « pashm » est une sorte d'hyper cachemire que la chèvre ne produit que dans des conditions extrêmes, c'est à dire au delà de 4500 m d'altitude. Il n'est donc récolté que sur les contreforts de l'Himalaya, notamment au Ladakh. Une chèvre produit environ 100g de pashmina par an. Au printemps lorsqu'elle perd son duvet d'hiver, elle est peignée de manière à recueillir les poils les plus soyeux, les plus fins et les plus longs, garantie de qualité.Tandis qu'une fibre de cachemire a un diamètre inférieur à 19 microns, le pashmina est plus fin : moins de 15 microns.Toutefois il est intéressant de remarquer que cette définition, issue de la tradition, n'a aucune valeur légale du fait que la fibre pashmina, contrairement au cachemire, n'est pas labellisée.
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LE PASHMINA A TRAVERS LES SIÈCLES
Le terme pashmina vient du persan « pashmînah » qui signifie lainage issu du « pashm » le duvet de la chèvre Changra.
De tout temps la vallée du Cachemire a été renommée pour le tissage de ses châles. La laine provenait de la toison interne d'hiver des chèvres d'Asie centrale ou d'Himalaya, vivant en haute altitude. Dès l'antiquité la laine de cachemire compte parmi les produits de luxe acheminés par la route de la soie jusqu'à l'empire romain. Cette industrie, d'abord artisanale, va prendre son essor au 16ème siècle sous le règne de l'empereur moghol Akbar qui lui accorde le statut de patronage royal, favorisant ainsi un développement extrêmement qualitatif. Porté par les hommes, le châle en pashmina est alors privilège des rois et offert en signe de faveur.
Au 18ème siècle le châle de cachemire s'exporte vers l'Europe, d'abord en Angleterre, puis en France à la suite des campagnes napoléoniennes.
Grande amatrice, l'impératrice Joséphine va alors lancer la mode du châle de cachemire, qui connaîtra un engouement non démenti tout au long du 19ème siècle. Très coûteux, il était signe de distinction sociale et pièce maîtresse des trousseaux de mariage. Il est alors lourd et richement orné, demandant des mois de travail à des ateliers entiers.
Tombé dans l'oubli au cours du 20ème siècle le Pashmina va connaître un regain de popularité dans les années 90 avec la vogue des étoles impalpables lancée par les stars d'Hollywood...
Depuis toujours ce "diamant" des laines est synonyme de Luxe.
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LA FABRICATION D'UN CHÂLE EN PASHMINA
Princesse Moghole est fière de vous révéler les secrets de fabrication d'un authentique Pashmina 100% cachemire artisanal équitable. Tournée en 2015, cette vidéo de nos artisans a fait le tour de monde au point de devenir une référence en la matière
LADAKH : La récolte du pashmina
Pour supporter les températures glaciales de l'hiver himalayen qui peuvent atteindre -50°C, les chèvres pashmina Changra développent une toison interne sous forme d'un duvet fin et épais qui double leur pelage habituel. Il est récolté au printemps en peignant l'animal de manière à recueillir les poils les plus soyeux et les plus longs, la qualité la plus fine se situant entre la partie inférieure du cou et le ventre.
Ce duvet de pashmina constitue la principale source de revenus des bergers nomades Chang-Pa qui perpétuent le mode de vie traditionnel au rythme des transhumances saisonnières à 4600m d'altitude sur les hauts-plateaux ladakhis du Changthang aux confins du Tibet. Pour les protéger, le prix a été fixé par l'État indien, 3700 Rp pour 2 kg. Les fibres sont ensuite lavées et triées, puis le duvet de « pashm » est acheminé vers Srinagar au Cachemire, seule région au monde à maitriser l’art délicat de son tissage.
Traditionnelle et encore artisanale, cette production de cachemire "historique", respectueuse de l'environnement et éthiquement responsable, ne représente plus aujourd’hui que 0,5% de la production mondiale, contre 90% pour le cachemire dit « de Mongolie » qui vient en fait à 80% de Chine.
KASHMIR : La confection du pashmina
La région du Cachemire indien a acquis depuis des siècles un savoir-faire inégalé en matière de tissage du pashmina. Cependant du fait de son instabilité politique, d'une production désorganisée et de pratiques commerciales parfois douteuses, cette région s'est vu ravir sa suprématie en terme de production par le Népal voisin qui, bien que ne possédant pas le même savoir-faire, représente un partenaire économique plus stable et plus fiable.
Le Filage du pashmina
Le duvet est traditionnellement filé à la main à l'aide d'un rouet, tâche délicate dévolue aux femmes. Cependant cette étape manuelle est peu à peu remplacée par le filage à la machine, moins onéreux. A l'heure actuelle seule 10 à 20% de la production de pashmina est encore filée manuellement et un label officiel a été créé pour le certifier : le GI Pashmina.
Le Tissage du pashmina
Le fil ainsi obtenu sera ensuite tissé à la main sur des métiers traditionnels en bois selon des techniques ancestrales. L'un des motifs les plus prisés et qui permet de réaliser les châles les plus fins est le tissage en oeil d'oiseau (Bulbul) ou à motif diamant. La laine utilisée est alors brun naturel ou crème, ce qui permettra une teinture ultérieure.
> DécouvrIR les pashminas unis
La Broderie d'un pashmina
Le châle est ensuite teint, puis pourra être brodé, travail long, minutieux et quasi mystique, exclusivement réalisé par les hommes au rythme de chants soufis. Un châle peut également être tissé de fils colorés, en motifs de rayures, de carrés ou d'arabesques directement insérés dans la trame.
> DÉcouvrIR les pashminas brodés
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LE PASHMINA ORIGINAL ET SES IMITATIONS
L'absence de label "PASHMINA"
La principale difficulté est liée au fait que, contrairement au cachemire, la fibre pashmina n'a jamais été protégée par un label. Achetée par un industriel chinois, la marque PASHMINA est largement diffusée au moyen de ces étiquettes caractéristiques qui ne donnent AUCUNE indication de composition ou de matière.
Du point de vue légal le pashmina n'est pas une matière. La dénomination 100% pashmina de cette étiquette masque donc de manière quasi-certaine une fibre synthétique telle que la viscose ou le polyester.
Néanmoins, riche d'une tradition et d'une réputation de qualité vieille de plusieurs siècles, le terme pashmina induit dans l'esprit des consommateurs une confusion dont des commerçants indélicats peuvent abuser à loisir.
Qui n'a jamais essayé d'acheter un "vrai" pashmina au cours d'un voyage touristique en Inde ? C'est à y perdre son latin. Entre les confusions soigneusement provoquées par le vendeur entre les diverses matières et le gonflement artificiel des prix, rares sont ceux qui ramèneront un véritable pashmina sans l'avoir payé 3 fois son prix...
Les différentes imitations du PASHMINA
Le terme Pashmina étant donc employé couramment - et en toute légalité - pour désigner une simple étole à franges, voici les différentes matières auxquelles vous pouvez avoir affaire :
Viscose : imitation la plus fréquente. Etoffe douce, froide au toucher qui brille légèrement. Elle se froisse facilement.
Acrylique : tissu synthétique doux et infroissable qui a tendance à boulocher et accumuler l'électricité statique.
Cachemire/Soie : étoffe tissée serrée, douce et légèrement brillante, terminée par des franges tressées. C'est une matière naturelle et agréable, toutefois moins onéreuse que le pur Pashmina.
Laine : la laine de mouton peut être tissée au motif diamant et rendue chimiquement plus douce. C'est une des imitations de pashmina la plus difficile à détecter. La fibre est toutefois moins douce, moins légère et moins chaude. Et moins chère ! Mais reste tout de même une fibre naturelle.
Cachemire tissé à la machine : Ce n'est pas un pashmina à proprement parler puisqu'il n'est pas tissé à la main avec du duvet de cachemire du Ladakh, mais tissé industriellement avec du cachemire de mongolie auquel a été adjoint un fil de nylon afin de le rendre plus résistant à la tension de la machine. Ce fil de nylon est ensuite dissous dans un bain chimique. Son aspect et son toucher sont quasiment identiques à celui d'un pashmina : seul un oeil très exercé parvient à le reconnaître !
Reconnaître un VÉRITABLE PASHMINA
Reconnaître une fibre synthétique d'une fibre naturelle : le test du feu.
Retirez un fil de l'étole et brûlez-le. S'il brûle vite en une grande flamme claire, dégageant une odeur de papier brûlé : c'est de la viscose. D'autres fibres synthétiques comme le polyester iront jusqu'à fondre en petites boules dures. Soie, laine et cachemire brûlent plus difficilement, sans flamme en dégageant une odeur de corne brûlée.
Les franges permettront d'éliminer les mélanges à base de soie mélangée, de synthétique ou même le cachemire de Mongolie. Un véritable pashmina n'est quasiment JAMAIS terminé par des franges tressées, la fibre étant trop fine pour cela, mais par des bords francs ouverts issus du métier à tisser.
Voici l'astuce la plus facile pour éliminer bien des imitations !
Néanmoins une laine fine de mouton ou d'agneau peut être tissée à la manière d'un pashmina avec le motif diamant. Le vendeurs indélicats jouent alors sur les mots pour induire le client en erreur, qualifiant l’étoffe de « kashmiri » wool au lieu de cashmere wool (laine kashmiri au lieu de laine cashmere). J’en ai déjà vu sur un marché parisien du XVème arrondissement étiquetés 100% Cashmeer (120 euros). La faute d'orthographe sur le terme cachemire étant volontairement destinée à jeter la confusion…
Mais l’imitation la plus difficile à déceler - au point que même les professionnels peuvent avoir des doutes - est l’étoffe tissée à la machine avec un fil de cachemire de Mongolie. Même s’il est en cachemire, cet article industriel n’est pas un véritable pashmina et ne présentera pas sa longévité.
Il existe 2 manières de le démasquer :
> s’il présente dans sa trame des motifs tissés en arabesque (ou jacquard), c’est qu’il a été tissé sur un métier mécanique = c’est donc un faux
> si son tissage est beaucoup trop uniforme et ne présente pas les petites irrégularités propres au passage de la main de l’homme. Pour s’en assurer il suffit d’examiner l’étoffe en transparence à la lumière. En outre il sera généralement plus léger qu’un véritable pashmina.
Alors comment faire ?
Un authentique Pashmina tissé main en pur cachemire de l’Himalaya sera doux, léger, infroissable et immédiatement chaud au porter.
Il présentera dans son tissage de légères irrégularités garantes de sa fabrication sur un métier manuel.
il aura été réalisé au Kashmir exclusivement, région qui s’etend du nord de l’Inde au Pakistan. Aucun véritable pashmina n’est tissé au Népal.
Enfin il devra être étiqueté 100% cachemire et ne sera JAMAIS bon marché.
Pour éviter les mauvaises surprises il convient donc d'être très vigilant !
Pour en savoir plus ? > Comment reconnaître un vrai Pashmina
> DÉCOUVRir LA COLLECTION DE VERITABLES PASHMINAS
Crédit Photo © Claire Denouel / Princesse Moghole
